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La vallée d'Itria...

Des trulli, une campagne vallonnée et paisible, de l'huile d'olive, du vin blanc, du jambon capocollo, un accès aisé aux plages des mers Adriatique et Ionienne et une demi-douzaine de villes vraiment pittoresques, dont Locorotondo, Martina Franca, Cisternino, Ostuni, Ceglie Messapica et Alberobello...

Bienvenue dans la Vallée d'Itria, l'une des régions les plus populaires et les plus attrayantes des Pouilles !

Les Pouilles, région du sud de l'Italie formant le talon de la "botte", sont réputées pour leurs villes blanchies à la chaux dans les collines, leurs terres agricoles vieilles de plusieurs siècles et leurs centaines de kilomètres de littoral méditerranéen. Bari, la capitale, est une ville universitaire et portuaire dynamique, tandis que Lecce est connue comme la "Florence du sud" en raison de son architecture baroque.

Les Trulli d'Alberobello

Ce sont des exemples remarquables de la construction sans mortier, une technique héritée de la préhistoire.

Les habitations des trulli d’ Alberobello, surmontées de leurs toits pyramidaux, en dôme ou coniques, sont construites avec des galets de pierre à chaux ramassés dans les champs avoisinants.

Le centre d’Alberobello regroupe plus de mille trulli. Le quartier de Rione Monti, au sommet d'une colline, en compte des centaines.

La rue principale est commerçante et abrite de nombreuses échoppes de souvenirs.

Mais vous avez la possibilité d’entrer dans les trulli et de les visiter.

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Les trulli siamois

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Notre road trip dans la Vallée d'Itria

Outre Alberobello, dans laquelle nous nous sommes perdus à errer entre les trulli avec le plaisir de la découverte, la vallée d'Itria est cernée principalement par trois villes sur les hauteurs.

La première que nous avons vu en arrivant nous a éblouis !

De la route, on voyait au loin sur les hauteurs, comme une espèce de citadelle datant des croisades, une ville blanche... Locorotondo.

Nous allions au hasard de nos envies et bien sûr, il a fallu en savoir plus sur cette ville qui nous promettait tant de choses. Nous n'avons pas été déçu.

Nous avons passé des heures à marcher dans les ruelles blanches et fleuries de la ville, à visiter les jardins, à admirer la vallée en bas avec sa terre rouge, ses oliviers centenaires et ses kilomètres de murs en pierres sèches. Un régal pour les yeux et pour le coeur.

 

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La légende des Trulli

Vers la fin du XV éme siècle, d’humbles paysans eurent l’autorisation de mettre en valeur et de cultiver les riches terrains de ce qu’allait devenir Alberobello.

Comme habitations, ces pauvres hères ne purent construirent qu’en troncs ou branches d’arbres et torchis.

Mais ils n’offraient que peu d’abris envers les intempéries pouvant survenir en hiver.

Lassés, ce n’est que vers le milieu du XVI éme siécle qu’ils eurent enfin l’autorisation de construire en dur. A la condition qu’ils n’utilisent pas de chaux et à sec. Le seigneur local invoquait comme raison que si les paysans ne pouvaient s’acquitter des impôts et/ou des dettes contractées, leurs habitations seraient démolies, et ce d’autant plus facilement que les pierres étaient posées simplement l’une sur l’autre.

 

Les particularités

En musandant dans le village, on rencontre deux trulli reliés par le même toit. Ce sont les trulli siamois, une ancienne construction d’Alberobello qui est restée pratiquement intacte au fil des siècles.
Selon la légende, les trulli siamois auraient été habités par deux frères. L’aîné devait épouser une fille follement amoureuse de son frère cadet. Pendant un certain temps, les trois enfants ont vécu dans le même trullo, mais lorsque le frère aveuglé par la jalousie a renvoyé le couple, le trullo a été divisé en deux et une autre porte d’entrée a été construite à l’arrière.

Tout en haut du Rione Monti se trouve une église de trullo caractéristique.
Construite en 1927, elle est dédiée à Saint Antoine de Padoue dont elle abrite une relique.
Elle n’est pas exceptionnellement belle mais présente un intérieur en croix grecque et un dôme de 21 mètres de haut qui reflète les formes typiques des trulli voisins.

Les symboles

Un pinacle de pierre calcaire ou gréseuse (pinnacolo) coiffe le cône. Ces pinacles sculptés, qui présentent des formes variées (disque, boule, cône, vasque, polyèdre ou leur combinaison), seraient, selon certaines sources, non pas des symboles héraldiques mais la signature des maçons-tailleurs de pierre qui ont édifié ces bâtiments. Comme fréquemment, ce type d'ornement est également en fonction de son caractère ouvragé ou non un élément indicateur du statut social et de la richesse du propriétaire du lieu. En dehors de ce rôle de marqueur social, le pinacle pèse sur le cône et ce faisant renforce la stabilité des dernières assises.

Sur les toits des trulli on voit des dessins symboliques mystérieux.

Symboles primitifs, chrétiens ou "magiques".

La signification de ces symboles ne fait pas l’unanimité parmi les historiens. Certains les attribuent à des signes religieux, d’autres ne se prononcent pas. D’autres experts font remonter l’origine de ces symboles aux temps des druides et les assimilent à leurs rites. Certains symboles se réfèrent aux règnes animal et minéral. Néanmoins, l’explication la plus rationnelle serait d’y voir des signes pour conjurer le sort, pour se prémunir des catastrophes et des épreuves. Symboles liés à la superstition de populations ne comprenant pas les phénomènes de la nature et remontant aux temps les plus reculés.

En fait, fruits de l'invention de modernes badigeonneurs et non de la tradition, les symboles profanes visibles sur les cônes de l'Hotel dei trulli en haut du rione Monti sont de la fin des années 1950, date à laquelle cet hôtel vit le jour : candélabre à 7 branches, prière montant vers Dieu, trident, cartouche surmonté d'une croix et divisé en quatre quartiers abritant les initiales de Santo Cosma et Santo Damiano, les deux saints auxquels est consacrée la basilique locale, cœur coiffé d'une croix et transpercé par une flèche, la pointe vers le bas (censé symboliser Notre Dame des Sept Douleurs, Santa Maria Addolorata en italien).

Quoi qu'il en soit, Alberobello et ses trulli sont déclarés "monument national italien" depuis 1930, et fait partie des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

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Les Pouilles

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Notre deuxième coup de coeur

Martina-Franca, deuxième ville surplombant la vallée d'Itria, avec ses vieilles demeures blanches, ses rues pavées... On aurait presque peur de laisser des traces tellement c'est beau !

Le magnifique Arc de saint Antoine est l’une des quatre anciennes portes d’accès à vieille ville qui, jusqu’à l’Unité d’Italie, était entourée de remparts.

En se promenant dans les ruelles étroites et tortueuses, on découvre la merveilleuse basilique de Saint-Martin, véritable perle baroque, le palais ducal, la place du Plébiscite avec sa Tour de l’Horloge ainsi qu’une foule de maisons à l’architecture typiques avec un toit plat de style grec.

Et puis encore...

Il faudrait parler de Cisternino, le troisième village sur les hauteurs de la vallée d'Itria, et plus loin, Monopoli, sur les bords de la mer Egée, Polignano a Mare avec ses grottes merveilleuses et ses plan d'eau fabuleux, Ostuni, et tellement d'autres villes... mais tout un site ne suffirait pas.

J'ai hâte pour ma part d'y retourner, il y a encore tant à découvrir. J'ai adoré cette terre rouge et ces oliviers ancestraux. Et que dire de la cuisine typique... un régal !

Alors en conclusion, je n'ai qu'une chose à dire : si on vous propose un voyage dans les Pouilles ? N'hésitez pas une seconde, vous  n'aurez jamais assez de vos deux yeux pour tout voir.

 

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